Vu dans Terra Eco du 21/1/2013
Arcachon offre des vélos à ses habitants
La
municipalité va offrir une bicyclette à tous les habitants qui en
font la demande. Le but ? Réduire les déplacements en voiture dans
la ville.
Et si, pour aider
les citadins à se mettre en selle, il suffisait de leur offrir un
vélo ? C’est le pari que vient de prendre la ville
d’Arcachon. La petite cité balnéaire de Gironde compte 6 000
ménages, soit un peu plus de 12 000 habitants. Ce samedi, la
municipalité a décidé de donner un coup de pédale pour doper
l’usage des cycles : elle
a distribué un vélo gratuitement à 300 de ses administrés.
Pas moins de 2 700
autres bicyclettes (toutes numérotées pour éviter de passer la
journée à chercher son vélo garé parmi une ribambelle d’autres)
devraient être données dans les semaines qui viennent. Seules
conditions : en faire la demande, présenter un justificatif de
taxe d’habitation et un certificat médical d’aptitude, puis
signer une charte de bonne conduite - où l’on s’engage notamment
à ne pas revendre le vélo. « Arcachon est une ville à
taille humaine, adaptée au vélo. Mais pour que les habitants se
déplacent à vélo, il faut d’abord qu’ils en aient un »,
explique le maire Yves Foulon (UMP).
Moins cher
que les vélos en libre-service
La ville s’est
déjà dotée de 15 kilomètres de pistes cyclables et des points
d’attache (« racks ») ont été installés « près
des lieux de vie ». D’autres modes de déplacements
alternatifs à la voiture sont proposés aujourd’hui, notamment un
parking relais doublé d’une navette gratuite et un bus électrique,
gratuit lui aussi. Ce don de vélo permet de « boucler la
boucle de nos projets de déplacements doux », juge le
maire qui espère que le vélo devienne « un moyen de
transport et plus seulement un loisir ».
L’opération a
coûté 400 000 euros – 137 euros par vélo achetés à la société
française Arcade cycle – à la ville, un
montant jugé trop élevé par une partie de l’opposition.
Le maire assure avoir envisagé l’installation d’un système de
vélos en libre-service, qui permet de rouler à vélo sans en
posséder un, et donc de s’épargner les contraintes de
stationnement et de maintenance. « Nous avons demandé un
devis aux deux entreprises qui proposent ces services. Cela nous
aurait coûté environ 800 000 euros par an. C’est beaucoup trop
cher, cela montre que ces systèmes ne sont pas adaptés aux petites
communes », juge le maire. D’autres villes ont déjà
essayé des prêts gratuits de biclou (voir
notre dossier sur L’avalanche du gratuit).
Arcachon va elle emprunter une troisième voie, celle du don.
Waouh, un article par an, trop actif à vélocité !!
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